10 July 2015

21 ans, c’est l’âge de la majorité internationale. C’est aussi l’âge du Ford Galaxy. Pour passer ce cap cher à notre jeunesse, le constructeur américain offre une mue complète à son grand monospace. J’ai pris son volant en avant-première pour une petite balade dans le sud de l’Angleterre, en marge du Festival of Speed de Goodwood.

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  • 4 cylindres, diesel, 1’997 cm3
  • 210 CV à 3’750 t/min
  • 450 Nm de 2’000 à 2’250 t/min
  • Boîte de vitesse automatique, 6 rap.
  • Vitesse maxi : 214 km/h
  • 0 à 100 km/h en 8.9 sec.
  • Poids : 1’779 kg
  • Conso. mixte : 5.5 l/100 km
  • Emissions CO2 : 144 g/km
  • dès CHF 38’800.-

 


Texte et photos : Sébastien Moulin


 

Lancé en 1994, le grand monospace du constructeur à l’ovale entame sa troisième génération. Pouvant emmener jusqu’à 7 personnes adultes, le Galaxy chapeaute ainsi une impressionnante gamme de monospace Ford, composée du B-Max, C-Max, et S-Max. Excusez du peu !

 

Esthétique

Pour la conception du Galaxy, le challenge consistait à caser 7 sièges tout en maximisant l’espace. Il en découle logiquement une silhouette très carrée vers l’arrière, propre à tous les grand monospaces.

Une fois ce constat passé, il faut bien reconnaître que le nouveau Galaxy affiche un look très contemporain. L’application de la nouvelle ligne identitaire Ford, avec la fameuse calandre « by Aston Martin » et les optiques effilés y sont pour beaucoup. La ceinture de caisse surélevée et la poupe du véhicule restent plus classiques, trahissant un lien familial certain avec l’ancienne génération. Les phares arrières semblent fusionnés avec la vitre du hayon.

Nous sommes en présence d’un monospace au design classique dont se dégage cependant une certaine classe. Si son allure est très actuelle, j’aurais toutefois apprécié une petite touche de fantaisie.
L’habitacle est également très classique ; Ford semble avoir privilégié l’habitabilité et la fonctionnalité. Comme l’en blâmer ? C’est exactement ce que recherche l’amateur de ce type de véhicule familial. Dans le nouveau Galaxy, l’espace est maximisé tant et si bien que 7 passagers peuvent y prendre place confortablement. L’espace au toit est jusqu’à 10 cm plus importante que sur l’ancienne génération : pour sûr, même vos grands adolescents n’y trouveront rien à redire.

En configuration 7 places, pas de miracle : la capacité du coffre se limite à 200 litres. Cependant, le chargement maximum qui peut atteindre 2’339 litres, impressionne. La manipulation des sièges se gère depuis un panneau de contrôle situé dans le coffre. Une simple pression sur un bouton, et les sièges des 2ème et 3ème rangées se rabattent. Ceux de la 3ème rangée peuvent même être relevés automatiquement. L’accès aux places arrières est grandement facilité par le système “Easy-Entry” qui, en un seul mouvement, fait s’incliner et glisser les sièges vers l’avant. Un plancher plat facilite le chargement d’objets encombrants. Comme il se doit, le Galaxy dispose de multiples et ingénieux espaces de rangements. Il vous faudra du temps pour tous les découvrir, à l’image de celui dissimulé dans le plancher.

Il serait trop long de vous faire la liste de toutes les technologies embarquées, d’autant plus que la durée de mon essai ne m’a pas offert le loisir de toutes les tester. Mais nous pouvons faire confiance au service de communication de Ford qui annonce, entre autres, toute une panoplie d’aide à la conduite : limiteur de vitesse intelligent, système de prévention des collisions avec détection des piétons, camera 180° et diverses aides au parcage. Toute la batterie d’équipements de sécurité, qui m’avait déjà séduit sur le Ford Kuga est donc maintenant également disponible sur le Galaxy.

 

Sous le capot

Le Galaxy 3ème génération sera disponible avec un bloc diesel 2,0 litres TDCi amélioré et décliné en différentes versions de puissance : 120 CV, 150 CV et 180 CV. On peut cependant imaginer que, sur le marché helvétique, on privilégiera la motorisation 2,0 litres du nouveau moteur TDCi Bi-turbo développant 210 CV avec un couple de 450 Nm. Pour ce dernier moteur, Ford annonce une consommation moyenne de 5.5 l/100km en utilisation mixte, mais il sera impératif de confirmer ces chiffres lors d’un essai plus complet.

Côté essence, l’offre Galaxy accueillera le nouveau moteur 1,5 litre EcoBoost de 160 CV, ainsi que le moteur 2,0 litres EcoBoost de 240 CV.

Pour la toute première fois, Ford propose son Galaxy avec la transmission intégrale intelligente i-AWD. Ce mode de propulsion, qui devrait connaître un grand succès sur le marché suisse, sera disponible avec le moteur 2.0 TDI 150 CV et une transmission manuelle à 6 vitesses, ainsi qu’avec le nouveau bloc 2.0 litres TDCi Bi-turbo couplé à la boîte automatique Powershift à 6 rapports.

 

Au volant 

Ma courte heure passée à son volant sur les petites routes du sud de l’Angleterre ne m’a pas réellement permis d’évaluer toutes les innovations technologiques du Galaxy. Je dois avouer que j’ai davantage profité du temps imparti à l’essai pour explorer la conduite du véhicule que les options disponibles.

Si la position du conducteur est souvent inconfortable dans des monospaces pour les personnes de très grande taille, il n’en est rien dans le Galaxy, particulièrement bien adapté. La garde au toit, qui a été significativement augmentée par rapport à l’ancien modèle, contribue grandement à ce confort. Il convient aussi d’y associer les grandes surfaces vitrées et les fins montants de fenêtres, qui offrent une excellente vision périphérique.

Dès la mise en mouvement, je suis bluffé par le silence de fonctionnement. Pourtant équipé d’un moteur diesel réputé bruyant, ma voiture d’essai a évolué dans un parfait silence, aussi bien à faible allure que sur l’autoroute. Une vraie invitation au voyage ! Distinction particulière également pour la direction adaptative, qui distille un sentiment d’agilité, aussi bien dans les enchaînements rapides que lors des manœuvres.

Les suspensions sont de bonne facture. Certains les trouveront peut-être un peu trop dures, mais personnellement, je les ai trouvées suffisamment fermes pour contenir la masse du Galaxy sans provoquer trop de roulis, et suffisamment souple pour aplanir les imperfections de l’asphalte britannique. La tenue de route est bienveillante, l’adhérence excellente, surtout si l’on opte pour une version à quatre roues motrices.

 

Verdict

La 3ème génération du Ford Galaxy est, dans l’ensemble, une belle réussite. Les principaux critères motivant l’achat d’un grand monospace ont été soignés, si bien qu’il répond parfaitement au cahier des charges. Ford a su créer un univers haut de gamme, modulable à volonté, sécurisant et pourvu des dernières technologies. De plus, son comportement très sain constitue l’ultime argument apte à convaincre passablement de familles nombreuses.

Pas encore définitivement fixés lors de mon test, les prix du nouveau Galaxy viennent d’être communiqués par Ford Suisse. Si le petit modèle essence « Trend » 1.5 l de 160 CV est proposé à partir de CHF 38‘800.-, il faudra compter CHF 47’405.- pour la finition « Titanium » du Galaxy 2.0 l TDCi de 210 CV. Ces prix incluent la remise « Eco Bonus », mais ne tiennent pas compte de la récente communication du constructeur annonçant une baisse des tarifs, en moyenne environ 10%.

En conclusion, j’aurais envie de dire qu’à mon goût de passionné il ne manque au Galaxy qu’un brin de folie et un caractère un peu plus affirmé, mais ce n’est définitivement pas ce que la majorité des clients potentiels attendent de ce genre de véhicule. 

 

 

Pour partager vos impressions, rendez-vous sur le forum UltraSportives.

 

Nos remerciements à Ford Motor Company (Switzerland) S.A. pour l’invitation aux essais presse de cette nouveau Ford Galaxy.

 

 

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